Vendredi 26 septembre 5 26 /09 /Sep 18:32
Par Hotesse
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Vendredi 26 septembre 5 26 /09 /Sep 18:24

Je me suis approchée …

 

Il fallait que je le touche, que je le fasse vivre sous mes doigts et que je l’absorbe dans ma bouche desséchée ; on ne pouvait pas résister à cet appel, il n’existait plus rien que ces tiges de feu qu’il fallait apaiser, parce que la musique de pluie devenait envoûtante, parce que la nuit nous entourait et nous retranchait du reste du monde, parce que j’avais envie de cette verge anonyme, ma bouche écartelée sur la masse dure en attendant la décharge violente qui sera bue goutte à goutte…

 

Je me suis agenouillée, j’ai saisi le sexe qui sentait le musc et l’encens, je m’agrippais à lui, il tremblait, glissait dans mes mains avec une affolante douceur. Je fermais les yeux pour le prendre, possédée par le désir frénétique de le faire jouir avant les autres, je voulais qu’il soit le premier à mourir sous ma langue. J’aspirai de toutes mes forces et je découvris que je disposais de forces insoupçonnées. L’asiatique secouait la tête en défaisant ses cheveux, des larmes perlaient à ses paupières, elle se retira brusquement pour que le sexe devenu monstrueux jaillisse dans la lumière leuté, sa langue se tendit comme une pointe sous la flèche agitée de sursauts qui répandait des perles claires sur ses cheveux, éclaboussait d’ivoire en fusion le nez pincé, les longs cils recourbés dans le recueillement et plus bas encore, des grosses taches sur les seins de safran. Elle étanchait sa soif et les lèvres arrondies, avalait lentement le flot qui s’épenchait. J’accélérai ma caresse et griffai de mes ongles réunis la masse gonflée qui tressaillit sous la morsure. Une vague puissante abreuva ma bouche et coula sur mes lèvres, source inépuisable qui s’égouttait sur mon menton et tombait sur mon cœur, ma gorge acceptait cette averse et la laissait couler au fond de mon corps.  J’atteignais le fond de l’abîme en buvant jusqu’au bout cette semence épaisse, et la pluie s’arrêta brusquement de tomber.

Des mains m’ont saisie avec douceur et m’ont emportée à travers des ombres et des lumières, humiliée d’avoir succombée au désir et bouleversée d’affronter les fantasmes qui me tourmentaient depuis mon adolescence.

Par Hotesse
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 21:36
Par Hotesse
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 21:28
Par Hotesse
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 19:56

Une angoisse soudaine m’a saisie, je chancelais sur mes hauts talons. Marc s’est retourné et m’a regardée durement comme s’il saisissait mes craintes. Il a soulevé une tenture et m’a poussée dans un salon surmonté d’un dais noir. Une vingtaine de personnes bavardaient à voix basse, les hommes vêtus de sombre, les femmes en robe longue, tintements de verres où fondent des glaçons dans les liqueurs lourdes, frôlements de soie, soupirs oppressés. Marc me conduisait fermement par le bras vers une grande créature noire qui a froncé les sourcils en m’apercevant. Mes lèvres se sont mises à trembler, j’avais peur, je me suis retournée mais Marc avait disparu. La Noire s’est  emparée de ma main en m’adressant un sourire qu’elle voulait rassurant. Sa paume tiède serrait la mienne et ses lèvres se sont adoucies.

- Le salon noir et le salon rouge. Marc VEUT que vous connaissiez les deux. Vous allez commencer par le salon rouge. Elle s’est approchée d’une table et  m’a tendu une coupe de champagne.

- Buvez.

J’ai bu le liquide glacé en essayant de dissimuler le tremblement de mes mains. Puis, sur un signe de l’hôtesse, je me suis avancée dans les catacombes qui conduisaient à un salon tendu de velours pourpre. La lumière diffuse accrochait les éclats des dorures et se répercutait sur les miroirs. Trois femmes étaient assises dans des fauteuils couleur de sang. La première que je vis était une jeune Asiatique au casque de cheveux lisses et brillants. Sa peau ambrée avait des reflets mauves satinés de sueur. Son corps nu était abandonné contre le dossier et son regard triste rendait fascinant le sourire qui découvrait ses dents blanches comme des perles.  A côté d’elle se trouvait une grande femme blonde, aux cheveux platine cascadant sur les épaules piquées de taches de rousseur, aux seins gonflés et volumineux qui tremblaient sous un tee-shirt tendu jusqu’à la transparence . Un peu plus loin une troisième femme aux cheveux châtain semblait se cacher, une main posée sur son front, les yeux dissimulés par de larges lunettes.

Je m’arrêtai, indécise, cherchant mon hôtesse. Je m’interrogeais sur la disparition de Marc en essayant de deviner l’enjeu de cette épreuve. Les lumières ont baissé lentement, découvrant dans le mur trois niches cerclées d’or qui s’illuminaient de l’intérieur de lueurs aveuglantes et bleutées.

Les trois niches étaient d’égales proportions, la dimension peut-être d’un grand livre ouvert. Brusquement la pluie se mit à tomber et je trassaillis instinctivement. Je me suis aperçue que j’entendais la pluie sans recevoir la moindre goutte sur moi ; le crépitement devint assourdissant, puis se calma pour devenir plus aigu et plus lointain à la fois. Ces sonorités grinçantes me mettaient mal à l’aise et j’ai senti ma peau se hérisser comme si j’avais été trempée par une averse froide. A ce moment, des ombres ont agité le fond des niches et trois objets apparurent que je n’ai pas identifiés immédiatement. Je me suis approchée et découvris dans chacune des niches un sexe d’homme qui bougeait doucement sous mes yeux. Les ventres tendus en avant ondulaient en faisant briller les toisons lustrées par la lumière dure des projecteurs. J’imaginais les trois hommes dissimulés derrière les niches, dans l’attente de ce qui allait suivre, et un frisson me parcourut. J’étais fascinée par ces membres en attente. L’Asiatique s’est levée la première et s’est approchée de la niche centrale. Elle s’est agenouillée et je m’aperçus que des coussins épais étaient disposés devant chacune des niches. Avec précaution, elle avança la main et empoigna le long sexe brun qui pendait devant elle. Le bruit de la pluie est devenu assourdissant. La jeune asiatique serrait le membre dans sa main et le tordait avec passion en retroussant la peau luisante, jusqu’à dénuder complètement l’extrémité large qui se gorgeait de sang. En quelques secondes, la verge ainsi comprimée atteignit un volume impressionnant, les veines noueuses gonflèrent sur la peau tendue et le sexe brandi prit des allures de serpent prêt à mordre. J’étais en proie à une excitation extraordinaire. Une sueur glacée mouillait mes tempes et une onde brûlante coulait dans mon ventre. La jeune asiatique au regard douloureux redressa la longue verge tendue et sortit une langue pointue qui vint effleurer la base pommée. J’ai été troublée par le gémissement que ne put retenir la femme blonde derrière moi. Elle s’est levée et s’est dirigée vers la première niche où une autre verge se tenait, elle s’est affalée sur le sol et a englouti le sexe en grognant. Elle l’avalait comme une affamée et agitait sa tête avec ardeur. Le ventre de l’homme caché se tendait en avant pour atteindre le fond de la gorge démente.

La troisième niche était occupée par un sexe aussi rouge que     le velours des murs, que de lentes pulsions faisaient se redresser à la verticale...

Par Hotesse
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